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"Travailler pour la presse en tant que photographe-auteur ou photojournaliste. Statut- Activité- Droits d’auteur, selon les types de collaboration."

27 juin 2018
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 Lors de cette rencontre les adhérents ont pu dialoguer avec les intervenants sur les statuts, les activités et les droits d'auteur qui s'appliquent dans le cadre d'une collaboration pour la presse.
Les invités étaient Eric Lefeuvre et Pierre Morel, photographes et membres du Conseil d'Administration de l'UPP ainsi que de Mete Zihnioglu, Directeur de l'Agence SIPA Press et Président de la FNAPPI et Olivier Brillanceau, Directeur Général de la Saif.
 La réunion a commencé avec l’intervention des Photographes concernant leur activité ainsi que le choix de leur statut. Pierre Morel a indiqué travailler en commande pour la Presse en tant que photojournaliste pigiste salarié ce qui est conforme à la Loi Cressard ; parallèlement il produit également certains reportages et cède des droits de reproduction conformément au Code de la Propriété Intellectuelle ; les deux modes de rémunération ne lui posent pas de problème, l’activité salariée majoritaire lui permettant de posséder la carte de presse. Eric Lefeuvre a, pour sa part, opté pour l’auto-production systématique de tous ses reportages. Toutes ses ventes s’effectuent donc par le biais de cessions de droits de reproduction conformes au Code de la Propriété Intellectuelle ; ce choix lui permet d’être affilié à l’Agessa qui gère la sécurité sociale des auteurs. Les adhérents ont pu, à ce stade de la réunion, poser des questions afférentes à ces deux modes de rémunération.

 C’est ensuite Mete Zihnioglu qui, en tant que Directeur de l’Agence Sipa Press a exposé un historique des Agences de Presse en général ; même si, au sein de l’Agence Sipa, des photojournalistes salariés demeurent actifs ce n’est plus une règle depuis les redressements URSSAF des années 80-90 et ayant concerné les grandes Agences privées (Gamma puis Sipa) ; l’Agence s’est depuis orientée vers un système de pigistes salariés mais aussi est devenue plus distributeur de contenus orientés en partie vers le « corporate » et plus uniquement la presse, les photographes étant alors rémunérés sous forme de droits d’auteur.
 La réunion s’est achevée avec l’intervention d’Olivier Brillanceau qui a clairement exposé les différences entre cession de droits de reproductions selon le CPI et cession de droits des photojournalistes salariés soumis à la Loi Hadopi, Loi dont dépendent aussi les photojournalistes pigistes depuis l’adoption d’un barème minimum de piges. Le débat s’est prolongé avec une séance de questions-réponses ainsi que le désormais traditionnel pot de clôture des réunions de l’UPP IDF.
P.Roche
 




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