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Vernissage d'Alice Murillo et Guillaume Auray

Nous vous invitons à découvrir les expositions "L’amitié, c’est sacré !" d'Alice Murillo et "Mieux que moi même" de Guillaume Auray

L'UPP est ravie de vous convier au vernissage de l'exposition commune d'Alice Murillo  et de Guillaume Auray  

Dans une volonté de représenter au mieux la diversité des regards, nous sommes ravis de vous présenter à nouveau un format d'expositions autour du travail de deux photographes  : "L’amitié, c’est sacré !" d'Alice Murillo et "Mieux que moi même - une impression d'unité " de Guillaume Auray

Le vernissage se tiendra le jeudi 02 mai 2024 à partir de 18h30. L'exposition est visible du 02 mai au 31 mai.
 

Exposition "L’amitié, c’est sacré !" 

Alice Murillo

« Et j’essayai de me souvenir d’un cas, un seul, où dans le cours de mes lectures deux femmes auraient été représentées comme amies. » 

Un lieu à soi de Virginia Woolf, Folio classique, p.130 

L’amitié c’est sacré ! s’intéresse aux amitiés entre filles à l’adolescence. J’y ai photographié deux groupes de copines, de douze et quatorze ans, à l’été 2023, à Périgny-sur-Yerres, le village où j’ai grandi. C’est là que j’ai moi-même rencontré mes meilleures amies il y a vingt-cinq ans et où nous avons passé notre adolescence.

Cette période qui peut s’apparenter à un tsunami, où l’on n’est plus vraiment des enfants mais pas encore des adultes, est le moment où l’on commence à se confronter au monde réel, hors du cocon familial. Et quand ce même cocon devient hostile, quand la relation aux parents se dégrade, les amitiés sont alors un refuge, un lieu d’expérimentations, de secrets, de découverte de soi et de son rapport aux autres. Mais les amitiés entre femmes sont bien souvent dévalorisées et invisibilisées. C’est ce que réalise Virginia Wolf dans son œuvre « Une chambre à soi », où elle pointe du doigt la quasi-absence des amitiés féminines dans la littérature. Que ce soit dans les livres, les films ou la musique, les femmes sont bien souvent montrées comme rivales.

Avec cette série, je souhaite revaloriser ces amitiés féminines. À travers une esthétique brumeuse et colorée, en montrer une image fantasmée, celle du souvenir que j’en garde : les rires, la joie, les moments de complicité et de partage. Le décor est celui de ma propre adolescence, et les époques se mélangent. Les photos d’adolescentes d’aujourd’hui ressemblent à celles de mes amies et moi-même, il y a vingt ans. En plus des photos prises en numériques, j’ai capturé ces moments d’intimité avec des moyens plus anciens : un polaroid, un argentique et un appareil photo jetable. Les technologies et les visages changent, mais les souvenirs restent les mêmes, intemporels.

Je n’ai choisi que des décors extérieurs pour évoquer la place des femmes dans les espaces publics. Alors qu’une fois adultes, nous sommes souvent cantonnées aux intérieurs, l’adolescence est un moment privilégié, où les jeunes filles n’hésitent pas à s’approprier le dehors et à se déplacer en meute. La rue devient alors un lieu de jeu, un lieu où les amitiés naissent, se construisent et s’émancipent.

REMERCIEMENTS : 
J’aimerais remercier toutes les personnes qui m’ont soutenues et permises de réaliser ce projet : Laure Bouvet, Marie Valat, Bénédicte Bourdillat, Jeanne Mestelan, Anaïs Magrini, Mélanie Coelho, Antoine Boissonot, Marina Bourdais, Louis Ronsin, Jérémy Bernard, Lucie Sassiat, Caroline Abitbol et l’UPP, et enfin, mes super modèles : Emma, Maëlya, Margot, Valentine, Lou, Lee et Aurore, ainsi que leurs parents !

© Alice Murillo 

 

Exposition "Mieux que moi même - une impression d'unité "

Guillaume Auray

« (1) l’Autre notion générale par laquelle se définit la beauté, c'est l'harmonie, qui implique que chaque partie d'un ensemble soit accordée aux autres et subordonnée au tout, de façon à ce que celui-ci donne une impression d’unité. »  

« (2) Par la Grâce de mon non-agir, spontanément, se produit tout ce que j’aurais voulu produire et bien davantage. Et j’apprends mon désir de l’émergence des choses. »

A l’origine de cette série photographique, ma rencontre avec une mystérieuse Lumière que je crois avoir eu le privilège de recevoir à partir du mois de février 2023. De façon inexplicable et à plusieurs reprises, je me souviens avoir été saisi par une Lumière que je n’avais jusqu’alors jamais eu l’occasion de photographier (…)


(1) Roland Quilliot, Dossier Neuroscience et Esthétique
(2) Denis Marquet, Diaphorismes, Agir libre 

© Guillaume Auray

Jeudi 2 mai 2024
18h30 - 22h00 (GMT +2)
Date d'échéance des inscriptions : 3 mai
Union des Photographes Professionnels
11 Rue de Belzunce
75010 Paris
  • Gratuit

Intervenants
Alice MURILLO

Née en 1988, Alice Murillo vit et travaille à Paris. Elle débute sa carrière dans l’audiovisuel, en tant que monteuse vidéo et assistante réalisation sur des tournages de fiction. En 2019, elle choisit de revenir à la photographie, pratiquée dans son adolescence.  

Son travail est immédiatement empreint des combats qui l’animent, à commencer par les droits des femmes. Elle réalise alors sa première série « Les femmes réinvestissent la rue », sur le rapport des femmes aux lieux urbains. En 2022, cette série sera sélectionnée au Festival des Nuits Photographiques de Pierrevert et publiée dans le magazine Réponses Photo. 

En 2021, elle rejoint l’école des Gobelins pour un cursus court, où rencontre les quatre photographes avec qui elle co-fonde le collectif L’inconnu[e]. Elle développe alors un goût pour l’expérimentation visuel, avec notamment l’utilisation de la pose longue, ainsi que pour la photographie aquatique. Sans cesse à la recherche d’une esthétique colorée et en mouvement, la photographe crée des univers oniriques et surréalistes, où intime et politique s’entremêlent. Elle aborde des sujets tels que la place des femmes dans l’espace public, leur rapport à leur corps, et les relations qui les unissent. Son travail est aussi traversé par l’exploration du temps qui passe, que ce soit à travers l’âge de ses modèles, ou la narration d’histoires et relations passées. 

Ses séries font l’objet de plusieurs expositions personnelles à Paris : en 2022 à la Récolte Citadine ; en 2023 au Look ; en 2024 au Centre Paris Anim’ Marc Sangnier, à la MVAC du Quartier Latin lors d’un événement organisé par l’association Sorbonne ONU, ou encore à l’UPP avec son dernier projet intitulé « L’amitié, c’est sacré ! ». Elle présente aussi une série de photos aquatiques lors de la première exposition collective de L’inconnu[e] en septembre 2023 à la galerie du Floréal Belleville. 

Guillaume AURAY

Guillaume Auray est né le 28 octobre 1988 à Paris. 

Il partage actuellement sa résidence entre la ville de Caen et Trouville-sur-mer dans le département du Calvados.  

Guillaume Auray commence la pratique du dessin à 20 ans. A cette époque, il découvre l’oeuvre des grands noms de la photographie et s’en inspire pour créer. Muni de stylos noirs type Rotring, il réinterpréte de célèbres clichés en noir et blanc. Son style enfantin exprime l’amusement mais la réalisation est nette et précise. Le trait est calligraphique, à la fois courbe et géométrique. 

Aux Beaux Arts de Montpellier, Guillaume Auray découvre l’usage de la peinture à l’huile. Pour employer la couleur, il se tourne à nouveau vers la photographie qu’il utilise cette fois comme support. Il déniche dans les journaux d’anciennes photos noir et blanc qu’il découpe et qu’il peint par petites touches en surépaisseur. Plus tard, il met au point une technique mêlant cire à patiner, feuilles d’or et cuivre oxydé pour transformer des photos noir et blanc en monotypes mystérieux . Ces différentes productions donneront lieu à une première exposition à Beaumont en Auge (Calvados) au printemps 2012. 

Souhaitant approfondir son rapport à l’image, la véritable rencontre avec le médium photographique se fera après l’acquisition de son premier appareil  Fujifilm. Appréhendant ce nouvel instrument avec une méthodologie d’instinct, Guillaume Auray perçoit des univers antagonistes, comme l’inconnu et le familier, le beau et le laid subjectif. Il nous propose une approche picturale de la photographie, un témoignage pensif et poétique. 

Lieu

Union des Photographes Professionnels

11 Rue de Belzunce
75010 Paris

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Jeudi 2 mai 2024
18h30 - 22h00 (GMT +2)
Date d'échéance des inscriptions : 3 mai
Union des Photographes Professionnels
11 Rue de Belzunce
75010 Paris
  • Gratuit

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