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Podcast : Une photographie qui répare, une photographie qui fait soin

08 mars 2021 Replay
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L’Union des Photographes Professionnels vous propose un entretien avec trois photographes qui ont en commun un regard et un travail de fond qui interroge les droits humains et en particulier la violence faite aux femmes.

Louise Oligny évoque sa longue résidence avec la Maison des femmes de Saint Denis, Lizzie Sadin nous raconte « Le Piège » qui dénonce la traite des femmes au Népal et Aglaé Bory parle de sa série « L’odyssée » avec les demandeurs d’asile au Havre.

Au de-là du document, la photographie peut elle réparer, peut elle faire soin ? Si oui comment ? 
 
Le podcast est accompagné de photos à découvrir en même temps que les entretiens.

Bonne écoute.

UPP-Podcast-Une photographie qui répare. Entretiens avec les photographes Louise Oligny, Lizzie Sadin et Aglaé Bory from UPP photographes on Vimeo.

 
Louise Oligny
 
 
"Canadienne, née en 1963, je vis en France depuis 1989 où je travaille comme photographe/reporter. J’ai publié dans de nombreux magazines : Le Point, Le Monde 2, VSD, Elle, Libération, l’Express, Géo, Médiapart etc. Je mène aussi de nombreux projets artistiques où je fais intervenir photographie, vidéo et musique.Actuellement je suis en résidence  à la Maison des Femmes de Saint-Denis où en collaboration avec la dessinatrice Clémentine du Pontavice, je mêne des ateliers de création photos et dessins, nous collaborons avec Banlieues Bleues dans le cadre de leur actions culturelles. »
 
 
 
 
Lizzie Saddin

 
"Lizzie Sadin, vous êtes journaliste photo reporter. Autodidacte, vous décidez d'être photographe en 1992. Auparavant vous avez été éducatrice, animatrice, formatrice auprès de population défavorisée pendant une dizaine d'année. Vous avez successivement collaboré avec l'agence Rapho à vos début puis l'agence Éditing et aujourd'hui vous êtes distribué par Polaris  New York. Vos reportages sont un travail de fond qui interroge le plus souvent les droits humains, la violence faite aux femmes et aux enfants et les extrémismes politique et religieux. Vous collaborez avec la plupart des magazines français et étrangers. Vous avez reçu de nombreux prix comme 1998, vous êtes lauréate du Prix Care international du reportage humanitaire, 2007 lauréate du Visa d'or magazine au festival Visa pour l'image, en 2010 Lauréate du prix Pierre et Alexandra Boulat et lauréate du Prix Carmignac du photojournalisme en 2017. Vous collaborez régulièrement avec des organisations humanitaires comme Human rights watch, l'Unicef, Terre des hommes ou Médecins du Monde"
 
 
 
Aglaé Bory

"Après des études d'art à l'université d'Aix en Provence et l'école nationale de la photographie d'Arles, vous vous êtes installé à Paris il y a 20 ans. Votre travail photographique se situe entre documentaire et fiction, autour de la figure humaine à travers le portrait, l'autoportrait et les paysages humains. Vous pratiquez une photographie en miroir qui interroge notre humanité. Vos séries sont souvent des conversations entre des figures et des lieux. Votre travail a été présenté dans de nombreux festivals et récompensé par plusieurs distinctions. Vous étiez du Corpus de  " France territoires liquides" en 2013. En 2019, vous faite partie des photographes sélectionnés pour la commande du CNAP , "Flux, une société en mouvement" avec votre projet "Figures mobiles". Lauréate 2020 du Prix Caritas Photo sociale, avec votre série réalisée au Havre en 2018. Vous êtes actuellement en résidence en Bretagne. L'association du festival photo La Gacilly a développé une résidence sur la thématiques de la "Ruralité " dont vous êtes la première lauréate avec votre projet " Les horizons, cartographie des possibles ».
 
 
 
 
        


 Louise Oligny par © Patrick Artinian, Aglaé Bory par ©Jean François Robert et Lizzie Sadin par © Corinne Bourbotte 
 
 
 



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