Vernissage Davide Cassinari - Impermanenza & Piena Terra

L'UPP est ravie de vous convier au vernissage de l'exposition “Impermanenza & Piena Terra”  de Davide Cassinari

Le vernissage se tiendra le jeudi 07 mars 2024 à partir de 18h30
L'exposition est visible du 07 mars au 1er avril.

IMPERMANENZA

Cette série est composée de 7 daguerréotypes Becquerel (caractérisés par cette teinte bleutée) encadrés et présentés dans un coffret en bois. Chaque plaque mesure 12x8 cm. Des fleurs, des herbes, comme captées dans la nature mais qui sont en réalité composées, fanent le temps de la prise de vue contenue entre 30 et 90 minutes.

Chaque cliché est une tentative d’enregistrer ce changement. Il condense, en une surface, une temporalité, le passage de la vie à la mort. Les dimensions restreintes des plaques favorisent une contemplation dans l’intimité du creux des mains ; on saisit alors l’intention de ces images inspirées du concept esthétique japonais « wabi-sabi ».

L’artiste et écrivain Leonard Koren en donne une parfaite définition dans son ouvrage Wabi-sabi à l'usage des artistes, designers, poètes & philosophes. « Wabi-sabi est la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. C’est la beauté des choses modestes et humbles. C’est la beauté des choses atypiques. »

PIENA TERRA

Cette série de 9 photographies (40x60 cm) est réalisée à l’appareil digital moyen format. Il s’agit de macrophotographie utilisant le procédé de focus stacking qui permet de fusionner plusieurs images avec différentes mises au point afin de ne conserver que les parties parfaitement nettes.

Ces noyaux, au premier abord inertes lorsqu’on explore leur surface, foisonnent par leur activité extérieure qui présage de celle encore contenue. Il s’agit ici de mettre en lumière l’interaction qui existe entre une chose et son environnement ; l’impact qu’à inévitablement l’un sur l’autre. Explorer la surface de ces noyaux, c’est comme explorer la surface de planètes pour y déceler une forme de vie.

Ainsi observer l’infiniment petit revient à observer l’infiniment grand, c’est sans doute pour cela que ces corps prennent des atours de planètes. Le changement d’échelle modifie notre point de vue et relativise notre place au sein de ce tout.

© Crédit photos : Davide Cassinari